Depuis 2009 l’OGDH s’est engagé dans la lutte contre l’impunité et le renforcement de l’accès à la justice des victimes de VBG et de violences sexuelles. Pour se faire cette ONG a mis en place un pool d’avocats et de juristes pour accueillir, écouter et conseiller juridiquement les victimes. Entre 2015 et 2018, l’OGDH à travers ses cliniques juridiques a apporté une assistance gratuite à plus de mille deux cent personnes dont des victimes de VBG ou violences sexuelles. Ceci pour accompagner l’État dans le cadre de l’amélioration à l’accès à la justice et la consolidation de l’État de droit.
Malgré les différents efforts la problématique de l’accompagnement judiciaire des personnes vulnérables persiste toujours déplore Souleymane Bah président de l’OGDH. Ceci dit-il à cause entre autre de la faible connaissance de la législation pénale nationale et des traités internationaux et régionaux relatifs aux droits de l’homme auxquels la Guinée est partie par les acteurs de la chaine pénale, magistrats et avocats ainsi que les ONG et associations travaillant dans le cadre des droits humains. Il ajoute aussi la faible maîtrise par les acteurs de la chaine pénale du cadre légal et institutionnel qui gouverne la promotion et la protection des femmes en Guinée.
D’où l’organisation de cet atelier pour renforcer leurs capacités : « Depuis un certain temps il y’a énormément des violences à l’endroit des femmes, particulièrement des violences sexuelles à l’endroit des petites filles. Vous vous rappelez par exemple ce qui s’est passé à Pita où une fillette de 3 ans avait été violée et tuée. C’est des cas réguliers, des hommes d’un certain âge qui se permettent de tomber sur des fillettes de rien du tout. Donc c’est une préoccupation, il faudrait qu’on prenne les armes pour combattre ce gente de comportement. »
Un tel atelier a de l’importance pour toute la chaine pénale afin de dissuader les auteurs de violences sexuelles, précise Maitre Halimatou, une avocate qui bénéficie de ce renforcement de capacités : « faire reculer l’impunité, faire en sorte que tous les acteurs soient extrêmement bien formés et qu’on prenne à bras le corps le fait que le viol est un crime. Moi en tant qu’acteur de justice chaque fois que je plaide des dossiers de viol ou de violences sexuelles on a l’impression qu’il ya une forme banalisation. »
Les textes de lois guinéens prévoient des peines de cinq, dix, vingt ans de prison et même la réclusion criminelle pour les auteurs de viols où violences sexuelles.
La représentante de la ministre des droits et de l’autonomisation des femmes souligne que le phénomène de violence prive les femmes et filles de leur dignité, les empêchant ainsi de faire valoir pleinement leur potentiel. Ce qui n’est pas sans conséquence sur le progrès de la société.
Hadjiratou Bah
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