En Guinée, la plupart des cas de traite humaine reste inconnue, surtout en milieu de travail.
Tunis (dpa) – La Guinée a mis en place « une plateforme nationale de lutte contre la traite et l’exploitation des personnes par le travail ». Initiée par l’Organisation Internationale pour les Migrations(OIM) en collaboration avec les autorités et des ONG guinéennes, cette plateforme a pour tâche d’identifier et de démanteler les réseaux de recrutement et d’exploitation des personnes par le travail.
Il s’agit également d’harmoniser les interventions des différents acteurs et d’identifier un cadre juridique approprié dans le domaine de la lutte contre la traite des personnes. Pour ce faire, l’OIM a envisagé l’implication des agences de recrutement et employeurs dans la prévention de l’exploitation des migrants ou des travailleurs et travailleuses domestiques.
En Guinée, la plupart des cas de traite humaine reste inconnue, surtout en milieu de travail, a souligné le ministre guinéen du Travail et des Lois sociales, Elhadj Cheick Oumar Diallo. Ces cas prennent différentes formes dont les travaux forcés, l’exploitation sexuelle, l’exploitation par la mendicité, et le prélèvement d’organes, a-t-il ajouté, cité par des médias.
La plateforme en question a fait l’objet d’un atelier tenu, le 8 septembre 2020, à Conakry, capitale de la Guinée. Cet atelier a mobilisé des acteurs gouvernementaux, de la société civile, du secteur privé et du Système des Nations unies.