ADVERTISEMENT
Ce lundi 3 décembre 2018, le binôme AJS – laguineenne.info a fait son plaidoyer auprès de la direction et agents de l’unité de Transfusion Sanguine (UTS) du CHU Ignace Deen par rapport à l’amélioration des conditions d’accès au sang dans cette structure sanitaire. Cela suite à l’étude qui y a été faite du 30 avril au 9 mai 2018 sur un échantillon précis et détaillée dans un rapport qui leur a aussi été fourni.
Cette étude réalisée de manière qualitative et quantitative avait pour objectifs:
– Déterminer le niveau de disponibilité du sang à l’unité de transfusion sanguine d’Ignace Deen.
– Identifier les principales causes de trafic lié au sang.
– Décrire les contraintes et les facilités liées à l’accès au sang.
– Proposer des approches de solution.
Elle fait suite au constat du faible taux de disponibilité et d’accès dans les centres hospitaliers au sang, élément essentiel dans la prise en charge de plusieurs maladies, notamment des cas d’urgence. Ce faible taux est lié à diverses raisons comme le manque de donneurs, rendant ainsi difficile l’application de la stratégie du comité interministériel qui consiste pour le demandeur à emmener deux donneurs et payer 13.500 franc guinéens par poche de sang. Une situation qui entrainerait le trafic de sang.
Ce lundi matin le binôme AJS (Association des Journalistes en Santé)- laguineenne. info (site d’information) a été reçu par Dr Awada le DG du CHU Ignace Deen et les responsables de l’unité de transfusion sanguine. Après le plaidoyer quelques explications ont été données par Dr Awada sur les efforts fournis dans l’amélioration des conditions de travail au sein de l’hôpital mais aussi de certains problèmes. S’agissant du sang transfusable son inquiétude à surtout porté sur les stratégies à mettre en place pour fidéliser les donneurs de sang.
Après Ignace Deen, le plaidoyer va se poursuivre dans d’autres structures concernées. Ensuite, une conférence de presse est prévue par le binôme à la MDP le samedi 8 décembre matin.
Pour rappel, cette enquête intervient dans le cadre du partenariat développé entre le PROJEG et CFI pour promouvoir le contrôle citoyen de l’action publique (CCAP) en Guinée. Un partenariat autour d’actions visant à permettre à la société civile et aux médias de jouer pleinement leurs rôles d’information, d’alerte et de proposition pour une meilleure gestion des ressources publiques. A ce titre, CFI et le PROJEG ont mis en place et accompagné treize (13) binômes, journalistes-acteurs de la société civile pour la mise en œuvre de projets de contrôle citoyen de l’action publique.
Hadjiratou Bah.