Comment assurer une meilleure appropriation de la stratégie de communication en santé humaine et animale et susciter des échanges techniques pour l’amélioration de son contenu, tel est l’objectif d’un atelier de concertation multi acteurs qui a démarré ce mercredi à Kindia, une préfecture située à 135 kilomètres de la capitale Guinéenne.
Pour y parvenir, les Ministères de la santé de l’élevage et de l’Environnement ont décidé de se mettre ensemble pour une synergie d’action contre ces maladies.
A l’origine, le passage de récentes épidémies comme le virus Ebola, la fièvre de la vallée du rift, la grippe aviaire et leurs répercussions sociales et économiques sur le développement.
Ces crises, qui ont s’il en est besoin, démontré combien il était nécessaire de renforcer les systèmes nationaux de veille épidémiologiques, d’accroitre la collaboration non seulement entre les différents secteurs, mais également entre Etats et partenaires pour être en mesure de détecter les premiers signaux d’apparition d’une éventuelle épidémie transmissible et d’y répondre. Une manière de limiter les dégâts à travers une meilleure stratégie de communication.
C’est donc dans ce contexte, que le projet régional REDISSE visant à améliorer les systèmes de surveillance des maladies, sur financement de la Banque Mondiale se situe.
Pour se faire des préalables sont indispensables. Il s’agit par exemple d’une « bonne » identification du public cible en fonction des activités techniques programmées, des messages clés à diffuser et des supports de communication disponible ou les plus appropriés pour véhiculer les messages. Les leçons tirées de la gestion de la crise à virus Ebola ont également démontré la nécessité d’une prise en compte de la dimension socio anthropologique et culturelle de la société.
A l’ouverture des travaux Dr Moustapha GROVOGUI Coordinateur National du Projet REDISSE a fait remarquer que « la communication est un moyen qui permettra de faire un suivi régulier des épidémies et qui parle de surveillance parle de communication…. ».
Poursuivant, Colonel Ibrahina Kalil TOURE Directeur Général du service de la santé des forces armées, a pour sa part plaidé pour justement une synergie d’action des trois départements pour atteindre de meilleurs résultats. Quant à Dr Pépé BILIGVOGUI Secrétaire Permanent de la plate-forme « one health », une seule santé en Français emboitant le pas, a souhaité l’implication de l’ensemble des acteurs pour la lutte contre les maladies.
Il s’agit donc pour les participants d’élaborer une stratégie visant à prévenir mais aussi à gérer les épidémies à travers la communication lorsqu’elles se présenteront.
L’atelier prendra fin samedi prochain dans la cité des agrumes.
Ab S