Cette pauvre fille a échappé de justesse à la mort. Actuellement, elle se trouve à l’hôpital Ignace Deen où elle bénéficie du soutien du ministère de l’Action Sociale. Son état s’améliore peu à peu mais la fonctionnalité des membres n’est pas rassurante. Les médecins lancent un appel au gouvernement pour son évacuation. L’auteur du crime serait en cavale à Mamou
Comme vous la voyez sur l’image, ces plaies qui immobilisent ces bras sont les conséquences d’un acte sauvage d’une mère qui a ligoté sa propre fille pour avoir refusé un mariage. Hors micro, un parent de la victime a confié au médecin traitant que la fille a été attachée les mains au dos à un arbre pendant 5 h.
Elles n’étaient que deux à la maison donc, personne pour la secourir rapidement nous a expliqué la victime dans son lit de malade. Conséquence, des tuméfactions sur le corps qui auraient d’ailleurs créé la panique chez la mère qui la détachée. Apres l’acte, elle serait longtemps gardée dans son village à Teguera situé à plus de 130 km de Mamou.
Selon docteur Balla Moussa Touré Chef de l’unité de chirurgie pédiatrique, l’état de sa patiente s’améliore, plus d’odeurs nauséabondes et les plaies septiques aussi cicatrisent et avec les multiples traitements elle peut bien garder ses membres.
Mais sur le plan physiologique, plus de muscles pour assurer la fonctionnalité des membres ce qui rend difficile le pronostique ajoute le médecin.
Un comportement que condamnent les ONG qui œuvrent pour respect des droits des enfants. Le président de l’association des volontaires et des enfants déshérités en abrégée AVAED invite l’Etat à punir l’auteur du crime.
Depuis le 17 décembre 2017, la pauvre fille, bénéficie de soins à l’hôpital Ignace Deen. Pour l’heure, les yeux sont tournés vers le gouvernement pour son évacuation.
Maimouna Bangoura