Dans la déclaration universelle des droits de l’homme, les nations unies ont proclamé que l’enfant a droit à une aide et à une assistance spéciale. C’est pourquoi l’ONU a adopté la convention relative aux droits de l’enfant à son assemblée générale du 20 novembre 1989. À cet effet, depuis 1990, la Guinée fait partie des pays qui ont ratifiés cette convention, mais cela n’empêche la montée de l’exploitation des enfants à Conakry.
La traite des enfants un phénomène récurent en Guinée. Dans la capitale, ils sont nombreux ces enfants victimes d’exploitation économique. À Kaloum, des enfants de moins de 15 ans effectuent des travaux à risques pour subvenir aux besoins de leurs parents ou tuteurs. Pourtant, le trafic d’enfants un terme accordé spécialement à la presse, constitue une violation grave de leurs droits.
Ces enfants qui sont souvent livrés au petit commerce, à la pêche ou au métier de cireur nous ont fait croire qu’ils essayent juste d’appliquer les instructions de leurs parents ou tuteurs alors qu’ils courent un grand danger. Cependant Selon le département d’État Américain, la guinée est placée parmi les pays qui fournissent moins d’efforts en matière de lutte contre la traite des personnes. Pour certains défenseurs des droits humains, la traite des enfants devrait être une préoccupation de tous.
Et pour l’éradication de ce phénomène, le ministre de l’action sociale avec ses partenaires promettent de mettre en place un plan d’action qui consiste à réaliser une enquête nationale sur la traite des personnes.
Cependant, l’article 32 de la convention relative aux droits de l’enfant est clair » l’enfant doit être protégé contre l’exploitation économique et ne doit être astreint à aucun travail comportant des risques ou susceptibles de compromettre son éducation, son développement physique, mental, spirituel, moral ou social « .