Conçu pour développer un système d’information sur les sols, ce programme est initié par l’Organisation kényane de recherche agricole et d’élevage (KALRO, en acronyme anglais), un établissement gouvernemental. Des analyses de fertilité seront effectuées pour établir un état des lieux précis à partir d’environ 78 000 points d’échantillonnage répartis sur l’ensemble du territoire, a indiqué l’organisation.
Le programme permettra d’acquérir une connaissance approfondie des sols du pays, notamment de leurs besoins en nutriments, afin d’élaborer des recommandations ciblées en matière d’apport fertilisant, a rapporté l’agence de presse kényane (KNA). Il éclairera également le gouvernement sur la répartition future des engrais subventionnés.
« Le gouvernement saura quels nutriments sont déficients dans quelles zones et quel type d’engrais est le mieux adapté à chaque région. À terme, nous espérons ainsi accroître la productivité agricole et renforcer la sécurité alimentaire dans le pays », a déclaré un responsable du programme, cité par la KNA.
Au Kenya, l’agriculture contribue à 21 pour cent du PIB et emploie 40 pour cent de la population. Les terres arides et semi-arides du pays sont confrontées à l’insécurité alimentaire et aux défis du changement climatique.
source: dpa.news