Balandougouba, une sous préfecture située à plus de 100km de la préfecture de Mandiana. Ici, depuis quelques temps, le service de l’étal civile est confronté à une rupture totale de registre de naissance dû à l’affluence des citoyens depuis l’annonce faite par les autorités de la transition sur la gratuité des cartes d’identité biometriques. Issa Sidibé, adjoint de l’officier d’état civile dans cette sous-préfecture, explique.
<<Il y’a de l’affluence actuellement au niveau de l’état civile de Balandougouba, mais nous sommes en manque de registre de naissance, avant, les gens ne comprenaient pas quelle est l’importance des extraits de naissance, vu la decision du président de la République, le général Mamadi Doumbouya, pour doter tout les citoyens d’un acte de naissance, les gens ont compris a partir de la qu’il est necessaire de prendre les extraits de naissance, nous sommes vraiment en rupture de registre de naissance, juste après l’annonce des autorités de la transition, on n’avait l’habitude de recenser 80 à 100 personnes par mois, mais avant cette annonce on ne pouvais que recenser 20 à 30 personnes dans le mois vu qu’on accordait pas assez d’importance à ce document>>. À t-il expliquer.
À la question de savoir, qu’est-ce qui serait la cause principale de cette rupture du registre de naissance, Issa Sidibé reviens.
<< Actuellement les parents ont compris que pour mettre les enfants à l’école, il faut obligatoirement avoir un extrait de naissance, c’est à dire il faut faire un extrait de naissance original à partir de la Mairie, et je demande a tous les parents de doter les enfants d’un extrait de naissance, c’est le premier devoir d’un parent, quand l’enfant naît il faut faire un extrait de naissance pour lui, comme je le disais, ctuellement nous sommes en rupture totale de ce registre, ce qui veut dire que la demande est accrue >>. À t-il laisser entendre.
Pascal Kolié, correspondant régional à kankan.