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La sculpture, une activité artisanale qui consiste à transformer des bois morts en des œuvres d’art dont certaines en voix de disparition dans la commune urbaine de kankan. Rencontré à son lieu de travail, le sculpteur de grand renommé Ahmed Diané, résident au quartier Korialén exerce cette activité il y’a environ 31 ans. A travers les oeuvres d’ arts il arrive à satisfaire ces besoins et celle de sa famille.
<<J’ai commencé la sculpture depuis 1993 jusqu’à nos jours j’exerce le même métier .
Je fais tous les masques que tu peux penser. Ici tout est ordonné , de l’autre côté c’est les masques de l’antiquité qui sont là-bas ,reproduit et copie. Grâce à ce métier je vie , aujourd’hui plus de 5 magasins sont remplis des objets que j’ai produits avec mes amis , mais il y’a pas de client, et aucun touriste ne vient. Au temps de Sékou Touré , l’artisanat était considéré mais actuellement c’est le contraire rien ne bouge de notre côté, je nourri ma famille dans ça, malgré les difficultés on tient le coup>>. À t’il expliquer.
Ahmed Diané évoque également le manque de soutien du département en charge du tourisme et de l’artisanat.
<< Quand on dit à l’Etat de nous aider c’est pas de nous donnés l’argnt mais nous facilité l’exposition de nos productions. Il faut voir quand les cartes d’invitation pour l’exposition sont partagées, c’est ceux de conakry qui récupèrent les cartes et les vendent aux commerçants, si il y’a 30 visa nous les artisans si on gangne beaucoup peut-être c’est 5 , alors que tout est donné pour nous les artisans .
Finalement où on va ? pour avoir le passeport ou le visa c’est pas une petite affaire encore, le centre artisanal que Alpha Condé avait construit pour nous ici à kankan, a date rien ne marche actuellement là-bas, moi j’ai construit un hangar à l’intérieur mais aujourd’hui on me demande de donner 500.000fg alors que c’est ma propre construction>>.
Pascal Kolié, correspondant régional à kankan.
