Situé à plus de 20 kilomètres du chef lieu de la préfecture de Mali dans la commune urbaine de Labé, Fougou est une commune rurale composée de plusieurs districts dont Samantan Bamba Fogue Kansaghel entre autre mais qui manque presque de tout l’ accès relève d’un parcours de combattant et un manque total d’infrastructures de base. Ceux existant sont moins entretenu et le personnel laisser pour compte.
Séjournant à Bamba Fogué relevant de la sous préfecture de Fougou un journaliste de votre quotidien en ligne Laguineenne.info a approcher Mme Kadiatou Serima Diallo sage femme en même temps première responsable du centre de santé de la localité qui nous explique les difficultés qu’elle traverse dans l’exercice de son travail depuis plusieurs mois <<Je suis là depuis bientôt une année, en tant qu’agent du PEV (Programme Elargi de Vaccination) avec un autre agent du domaine. Bon vous savez c’est toujours comme ça dans chaque activité il ya des hauts et des bas mais on s’adapte comme on le peut pour atteindre l’objectif et surmonter le défi, mais sinon c’est pas du tout facile. Les citoyens avec un niveau très bas refusent catégoriquement de fois de coopérer même avec la vaccination des enfants donc ça nous créer des énormes difficultés. Au-delà de tout ça nous sommes confrontés à un problème de matériel, comme vous pouvez le constater avec toute cette population on a pas d’eau potable au centre, si vous prenez dans l’enceinte du centre lui même il est pauvre dans tous les sens, nous sommes en manque de lits d’accouchement et d’hospitalisation, la pharmacie d’ailleurs vous avez observe de par vous même est très pauvre donc c’est vraiment compliqué, de l’autre côté nous n’avons pas un moyen de déplacement surtout pour les cas d’urgence, nous pouvons de fois avoir une femme en travail dont on ne peut pas gérer qui nécessite une référence mais très fort malheureusement nous n’avons même pas un engin à deux roues à plus forte raison une ambulance>>a-t-elle laissé entendre avant de renchérir
<< Nous sommes là sans salaire nous sommes des bénévoles donc c’est quasiment compliqué de gérer le coup malgré nous tenons tant bien que mal. C’est un appel pressant à l’endroit des autorités qui est de nous venir en aide tout en réglant notre situation je veux bien-sur parlé de notre condition de vie, puisque vous avez vu les conditions dans lesquelles nous travaillons et l’endroit où nous nous retrouvons, donc il est nécessaire que l’Etat nous fait fasse>> a-t-elle conclu.
Aly Diallo pour Laguineenne.info