La BAD a déjà accordé un prêt de 31,59 millions d’euros pour financer la première phase de ce Parc technologique « qui transforme déjà le pays en pôle d’information et de communication régional innovant », a précisé la Banque.
Le Parc offrira à plus de 50 startups technologiques de toute l’Afrique des subventions d’intégration sous forme de don, d’une valeur d’au moins 5000 euros chacune. Il lancera également un fonds d’amorçage d’un million d’euros pour investir dans une vingtaine de startups du pays.
Il collaborera avec des universités et des entreprises internationales pour former 300 jeunes Africains au cours des trois prochaines années aux compétences non techniques et les aider à occuper des emplois « dans le cadre de la quatrième révolution industrielle ».
Ce prêt pour la deuxième phase permettra d’équiper le pôle pour fonctionner avec des énergies renouvelables. Dans le cadre d’un partenariat public-privé, il sera doté de deux centres de données, a ajouté la BAD.
Le Parc, qui fonctionne comme une zone économique spéciale et offre des incitations en matière de fiscalité et de droits d’importation, attirera des professionnels des TIC de toute l’Afrique. Il comporte deux campus, l’un dans la capitale, Praia, et l’autre sur l’île de São Vicente.
Le Parc est destiné depuis sa création à des jeunes âgés de 15 à 35 ans, dont 50 pour cent de femmes. Ce projet, selon la BAD, apporte une réponse directe au problème du chômage des jeunes à Cabo Verde, dont le taux actuel est estimé à 30,6 pour cent.
Source: dpa.news