Ce projet de 10 millions de dollars, financé par le Fonds vert pour le climat (GCF), bénéficiera à environ 70 000 femmes et jeunes vulnérables, en première ligne face à l’impact de la crise climatique, a indiqué le PAM.
Il permettra aux femmes et aux jeunes d’accéder à des actifs productifs, tels que des intrants et des équipements agricoles améliorés. En outre, les femmes bénéficieront d’informations climatiques et d’une assurance à base d’indices, ce qui leur facilitera de prendre des décisions éclairées concernant leurs activités agricoles.
Le financement du GCF permettra au PAM de mettre en œuvre « des interventions innovantes ». Il soutiendra les ménages de petits exploitants agricoles, les aidera à accéder aux marchés et aux crédits pour renforcer leur résilience économique.
« Le changement climatique nous affecte tous, mais son impact est ressenti de manière plus aiguë par les personnes vulnérables, en particulier les femmes et les jeunes », a expliqué la directrice nationale du PAM en Côte d’Ivoire, Olivia Hantz.
Dans la région de Poro, les récoltes de maïs, de riz et de légumes sont menacées par le changement climatique, a rappelé le GCF. Dans cette région, 90 pour cent des ménages, dont beaucoup sont dirigés par des femmes, vivent de l’agriculture.
Ces dernières années, a souligné le PAM, cette région a été le théâtre de phénomènes météorologiques extrêmes, notamment des sécheresses, des vagues de chaleur et des inondations. « Malheureusement, la fréquence de ces conditions extrêmes (…) augmentera encore d’ici 2050 ».
Source: dpa.news