Selon l’accord, Les Libyens prendront en charge le reste des migrants bloqués, environ 150 personnes, a déclaré un porte-parole du ministère tunisien. L’accord est intervenu à la suite de la visite à Tunis du ministre libyen de l’Intérieur, Imed Trabelsi. Quelques heures plus tôt, le ministère libyen de l’Intérieur a annoncé qu’il « ne se trouvait plus aucun migrant » dans la zone frontalière après avoir « entamé la mise en œuvre » de l’accord conclu lors de la visite du ministre libyen.
Des patrouilles libyennes sécurisent la frontière
Les autorités libyennes ont annoncé que des patrouilles étaient organisées conjointement pour « sécuriser la frontière ». Le ministère tunisien de l’Intérieur a fait savoir qu’il avait renforcé le contrôle de la frontière terrestre pour empêcher le flux migratoire.
Des organisations de défense des droits de l’homme ont affirmé que ces migrants avaient été expulsés par les autorités tunisiennes à la suite de violences survenues dans la ville de Sfax, dans l’est tunisien, il y a quelques semaines. La Tunisie a rejeté ces accusations, affirmant que les informations étaient « trompeuses et inexactes », et a accusé des groupes « criminels » d’être impliqués dans des expulsions organisées vers la Tunisie. Elle a appelé les organisations internationales concernées par les migrants à fournir plus de soutien pour leur prise en charge.
Source: Dpa.news