Financé par l’Union européenne (UE), ce projet, baptisé « Droit à l’éducation en milieu rural », a été mis en œuvre entre septembre 2020 et août 2023 dans des régions marginalisées relevant de cinq gouvernorats (provinces), à savoir : Jendouba, Bizerte, Siliana (Nord), Kasserine et Gafsa (Ouest). Il a été implémenté en partenariat avec le ministère tunisien de l’Éducation, entre autres, selon la Délégation de l’UE en Tunisie.
Le projet a permis notamment la création de 100 comités citoyens locaux pour la lutte contre le décrochage scolaire dans 100 établissements scolaires parmi les plus touchés par ce phénomène, et ce, à raison de 20 établissements par gouvernorat, a-t-on ajouté.
Pour pallier au phénomène de décrochage scolaire, la Tunisie a lancé en 2021, avec un appui financier du gouvernement britannique et un soutien technique de l’Unicef, un programme gouvernemental dénommé « Deuxième chance », ciblant des adolescents âgés de 12 à 18 ans en situation d’abandon scolaire.
« Le taux de décrochage scolaire a diminué au cours de ces dernières années, passant de 100 000 par an à environ 63 000 », a fait savoir Ahmed Sellimi, Directeur général de l’enseignement secondaire au ministère tunisien de l’Éducation. Cette amélioration a été enregistrée grâce à l’école de la « deuxième chance », les collèges techniques, ainsi que la promotion de la vie scolaire, a-t-il expliqué, cité par l’agence de presse tunisienne TAP.
Source: Dpa.news