Ce montant « ne sera pas suffisant » pour financer la digitalisation de la santé à travers le pays, a ajouté le coordonnateur de la Cellule de la carte sanitaire et sociale, de la santé digitale et de l’observatoire de santé (CSSDOS), Ibrahima Khaliloulah Dia.
Le Sénégal dispose, selon la même source citée par l’agence de presse sénégalaise, de 1500 postes de santé, 110 centres de santé et de 40 hôpitaux. « Vous vous imaginez comment mettre l’internet, des équipements, des tablettes. C’est beaucoup d’argent, c’est pourquoi ce financement n’est qu’un point de départ », a-t-il expliqué.
Les 50 millions de dollars proviennent d’un accord avec la Banque mondiale, signé le 6 avril, pour la réalisation du Projet d’Accélération de l’Économie numérique du Sénégal (PAENS) d’un montant total de 150 millions de dollars.
Le financement du Programme de digitalisation du système de santé, à travers le PAENS, doit délivrer au minimum 1 500 000 dossiers patients partageables, actifs et sécurisés respectant la réglementation en vigueur, a indiqué le coordonnateur de la CSSDOS.
Ibrahima Khaliloulah Dia a précisé que le but poursuivi était de parvenir à une digitalisation de tout le système de santé. Chaque poste de santé doit permettre de consulter, à travers un ordinateur, les dossiers des patients. « Si le patient revient, le soignant peut retrouver le dossier et le mettre à jour », a-t-il souligné.
Le coordonnateur de la CSSDOS, rattachée au ministère de la Santé, s’exprimait au cours d’un atelier d’information organisé à Thiès à l’intention des journalistes spécialisés en santé.
Source: dpa.news