Préparée avec la FAO, la stratégie reposera notamment sur la réglementation des pesticides hautement dangereux et leur élimination progressive.
Un projet de stratégie d’atténuation des risques liés aux pesticides hautement dangereux (HHP), au Zimbabwe, sera élaboré par le gouvernement de ce pays et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
L’annonce a eu lieu à l’occasion de la publication d’un rapport de la FAO et du Zimbabwe sur les HHP (Highly Hazardous Pesticides). Il a été rendu public lors d’une réunion à Harare en présence de plus de 100 parties prenantes de la chaîne de valeur de la gestion des pesticides.
Les questions essentielles soulevées dans le cadre de la stratégie sont la nécessité de former et de sensibiliser toutes les parties prenantes clés aux pesticides dangereux, de développer des alternatives pour leur élimination progressive et de renforcer leur réglementation.
Lors de la réunion, une présentation sur la mise en place de la stratégie a établi la feuille de route du Zimbabwe pour réduire les risques humains et environnementaux associés à la manipulation et à l’utilisation des pesticides dangereux.
À la base de cette stratégie se trouve un processus qui a commencé par l’identification au Zimbabwe de 44 pesticides dangereux selon les critères de la FAO et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En 2022, une étude a été lancée pour identifier les HHP et les risques associés à leur utilisation.
L’étude a été menée sous les auspices du programme de renforcement des capacités des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique en matière d’accords multilatéraux sur l’environnement, financé par l’Union européenne, par l’intermédiaire du groupe de travail sur les pesticides dangereux.
Les HHP sont responsables d’importants problèmes environnementaux, économiques et de santé humaine, notamment d’intoxications aiguës et chroniques. Un système renforcé de gestion des pesticides améliore la protection des humains, des animaux et de l’environnement, faisant ainsi progresser les objectifs mondiaux de One Health.
Source: dpa.news