Il s’exprimait à Roysambu, une banlieue de la capitale, lors du lancement du programme d’alimentation scolaire Dishi Na County initié par le comté de Nairobi. Food4Education, une organisation kényane à but non lucratif qui fournit déjà des repas à 150 000 élèves du primaire de la ville, y collabore.
« Nous devons éliminer la honte de la faim dans notre pays. Nous ferons preuve de détermination (…) pour assurer la réussite du programme. La plus grande indignité est que nos enfants aillent à l’école et jeûnent à cause du manque de nourriture », a déclaré William Ruto.
Selon la présidence de la République, les taux de scolarisation sont en moyenne 28 pour cent plus élevés dans les écoles dotées de programmes d’alimentation. D’après Save The Children, 26 pour cent des enfants kényans souffrent d’un retard de croissance dû à la malnutrition.
William Ruto a déclaré que le gouvernement avait alloué 36 millions de dollars pour étendre le programme d’alimentation existant. Un mois plus tôt, le gouvernement avait annoncé que le budget 2023-2024 allait doubler le financement du programme.
Le ministère de l’Education a expliqué alors qu’il allait travailler avec les gouverneurs sur les repas scolaires « produits localement, dans le cadre duquel les communautés locales fourniront les ingrédients nécessaires (…) pour faciliter la mise en œuvre du programme ».
Les repas scolaires seront liés à la production agricole locale, a expliqué le ministère. Il a cité l’exemple d’un agriculteur local qui, en produisant du lait, le vend pour des repas scolaires pour augmenter ses revenus tout en garantissant un repas gratuit à l’école pour son enfant.
Source: dpa.news