Il englobe plusieurs secteurs, dont la santé, l’agriculture, l’élevage et l’eau, l’assainissement et l’hygiène. Il se concentre sur une série d’interventions qui serviront de cadre à toutes les activités visant à réduire les retards de croissance chez les enfants.
Parmi ces interventions, le plan vise à améliorer la fréquentation des consultations pour les femmes enceintes pendant le premier trimestre de la grossesse. Il vise également à améliorer les indicateurs de nutrition infantile.
En outre, le plan prévoit de fournir aux ménages à faibles revenus des poules pour la production d’œufs et d’intensifier la distribution de produits alimentaires biofortifiés, a ajouté le gouvernement.
Une autre intervention concernera l’amélioration de la qualité de l’eau dans les zones rurales. Il s’agira d’accroître les purificateurs d’eau pour les ménages et la communauté et d’augmenter le taux de raccordement à l’eau potable dans les écoles.
Une campagne de sensibilisation soutiendra ces interventions. Elle portera sur les conséquences irréversibles du retard de croissance et les outils de suivi des enfants. Elle reprendra l’importance de l’alimentation, de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène pour une bonne croissance.
Le retard de croissance résulte d’une sous-nutrition chronique ou récurrente à laquelle sont habituellement associés plusieurs facteurs tels qu’un mauvais état de santé et une mauvaise nutrition de la mère, des maladies fréquentes, et une alimentation et des soins non adaptés du nourrisson et du jeune enfant.
En 2022, selon les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 31 pour cent des enfants rwandais de moins de cinq ans souffraient de retard de croissance. Le Rwanda vise à atteindre 19 pour cent en 2024.
Source: dpa.news