Collaborant avec une équipe de douze femmes transformatrices, ce jeune a installé son unité de production à Kindia (Ouest), une ville réputée pour être la zone de production de mangue et d’ananas par excellence en Guinée.
« Les écarts de tri constituent pour les producteurs un véritable manque à gagner. L’activité de séchage intervient dès lors pour les aider à vendre ces écarts qui étaient auparavant destinés à la poubelle », indique Frank dans un entretien accordé à la dpa.
Réduire le gaspillage
Pour le jeune homme qui est aux commandes de Favikol, une entreprise spécialisée dans la production, la transformation et la commercialisation de produits agricoles, l’objectif est également de réduire le gaspillage et de contribuer à renforcer la sécurité alimentaire.
C’est à l’issue d’une formation en entreprenariat, offerte par le programme « Apprentissage, vulgarisation, entrepreneuriat et innovation rurale » (AVENIR), financé par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), que Frank se résout à lancer ce projet, en 2020.
« Après cette formation, j’ai été affecté comme stagiaire dans une entreprise d’exportation de mangue fraîche. Grâce à ce stage, j’ai pu découvrir que la valorisation des écarts de tri des mangues constituait une activité prometteuse. C’est ainsi que j’ai décidé de miser sur cette filière », explique cet ingénieur en agronomie.
Aujourd’hui, Frank assure que le nombre des clients ne cesse d’augmenter. Pour répondre à la demande croissante, le Guinéen prévoit de changer sa machine de séchage en vue de produire plus de quantités et créer ainsi des points de vente dans certaines villes du pays.
Source: dpa.news