Les participants ont débattu de trois thèmes : « Les fondements de la protection de l’environnement dans les textes et mythes fondateurs des religions », « Quelle responsabilité des guides religieux dans la lutte contre le changement climatique ? », « Retour d’expérience sur les actions des religieux en faveur de la protection de l’environnement », a indiqué le CRPA. À l’issue de leurs échanges, les fidèles de plusieurs confessions religieuses ont formulé des recommandations en vue d’une meilleure contribution de la religion à la sauvegarde de l’écosystème.
« Les problèmes environnementaux sont devenus centraux aussi bien pour les États que pour les sociétés. À travers le thème choisi, la religion se mobilise dans le cadre d’un dialogue, à contribuer à la résolution de la question du climat qui se pose et s’impose avec acuité », a indiqué Théodore Golli, le chargé du programme régional pour le « Dialogue politique en Afrique de l’ouest » (DPAO) de la KAS.
« Il s’agit de voir dans quel sens, les religieux, sous l’angle d’un dialogue interreligieux, peuvent se présenter comme une force sociale capable d’influencer la décision politique et les habitudes des populations en termes d’entretien et de préservation de la nature », a-t-il ajouté, cité par l’Agence Ivoirienne de presse (AIP). Il a également souligné l’importance de l’action des leaders religieux dans la sous-région ouest-africaine sur la question climatique, à travers une synergie d’enseignements et de sensibilisation au profit des fidèles.
« Dans nos différentes sociétés, chacun revendique une divinité. Il était donc important que les religieux se retrouvent pour échanger sur une question d’intérêt général qu’est l’environnement. Aujourd’hui où l’on parle même de réfugiés climatiques, il est important que nos États à travers la religion, se retrouvent pour trouver un point commun sur la manière de préserver l’environnement », a-t-il poursuivi.
Selon la KAS, le programme régional pour le DPAO instaure un dialogue ouvert et transparent sur diverses plateformes de discussion dans la région du golfe de Guinée. Initié en 1992, ce programme donne lieu à une réflexion de longue haleine sur des questions sensibles telles que la réconciliation nationale, l’intégration régionale ou la démographie.
Source: dpa.news