Pour réaliser pleinement leur potentiel, les technologies numériques doivent devenir plus abordables et plus faciles à utiliser, a relevé la BM. Les taux d’utilisation d’internet varient sur le continent, avec le plus bas à 6 pour cent au Soudan du Sud et le plus haut à 53 pour cent en Afrique du Sud, ce qui souligne « l’hétérogénéité de l’usage moyen et la nécessité de réformes différenciées selon les pays ».
La BM a appelé à des réformes sectorielles continues et à des investissements publics ciblés qui soutiennent les fondements de l’économie numérique et l’adoption de ces technologies pour aider à réduire la fracture numérique et créer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité.
La fracture numérique continue de se creuser, a noté le rapport, entre les grandes entreprises formelles et les microentreprises informelles et en fonction du statut des dirigeants. Seulement 2 pour cent des microentreprises détenues par de jeunes femmes et 8 pour cent de celles appartenant à de jeunes hommes utilisent un ordinateur.
Autre aspect de cette fracture, le rapport relève que pour les 40 pour cent d’Africains qui vivent en dessous du seuil mondial d’extrême pauvreté, le coût des forfaits mobiles de base est souvent hors de portée. Selon le rapport 2021 de la CNUCED, environ 40 pour cent de la richesse totale de l’Afrique est détenue par un petit nombre de riches représentant une personne sur 1 million d’habitants.
Source: dpa.news