La formation vise à accompagner les entrepreneurs et à optimiser leur apport à la réduction de l’insécurité alimentaire, à l’augmentation des opportunités d’emploi et à la croissance économique durable, a-t-on ajouté. Elle a été dispensée en collaboration avec le Centre agro-écologique de Songhaï, un établissement de formation, production, recherche et développement en agriculture durable, basé au Bénin et reconnu par l’Organisation des Nations unies (ONU) comme un Centre régional d’excellence pour le développement durable.
Rien ne se perd, tout se transforme
Cet établissement propose un concept cohérent basé sur des solutions innovantes et potentiellement réformatrices pour l’agriculture, servant de modèle circulaire, a indiqué le PNUD. Il dispose d’une ferme qui fonctionne en totale autonomie et pratique l’agriculture, la pisciculture et l’aviculture, et produit des engrais organiques.
Appliquant le principe de « rien ne se perd, (…) tout se transforme » (du célèbre économiste français Antoine Lavoisier), le Centre produit du biogaz à partir des déjections animales et déchets de végétaux, et valorise les « bonnes bactéries » présentes dans le sol pour maximiser la production sans avoir recours aux produits chimiques. « Dans la nature, il n’y a pas de perte, le végétal nourrit l’animal qui nourrit le végétal », affirme le Père Godfrey Nzamujo, fondateur du Centre Songhaï.
Source: dpa.news