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L’ONG CIPAD international Guinée a clôt ce samedi, 10 septembre 2022, sa 3ème édition de reboisement. C’était sur la plage Rogbanè dans la commune de Ratoma. Ceci après avoir mis en terre des milliers de plants à Boffa, Kakimbo et sur la plage de Benarèz. Cette année la fin de cette activité a été présidée par la ministre de l’Environnement et du développement durable Louopou Lama accompagnée de son homologue de la Promotion féminine de l’enfance et des personnes vulnérables Aïcha Nanette Conté.
Dans son intervention, Aicha Nanette Conté a indiqué que nul n’est à l’abri avec le réchauffement climatique:
« Aujourd’hui c’est des cocotiers que nous avons trouvé à mettre en terre mais n’importe quel arbre fruitier pourra donner de l’ombre aux guinéens qui voudront venir ici prendre de l’air. C’est important que chacun puisse trouver un arbre et venir planter ici, où même dans sa cour parce qu’avec ce réchauffement climatique, nul ne sera à l’abri. Aujourd’hui on parle de personnes vulnérables, pour pouvoir réduire un tant soit peu cette vulnérabilité, nous avons besoin de verdure, d’arbres (fruitiers). Donc je voudrais humblement demander à chacun de pouvoir s’y mettre. je ne ménagerai aucun effort pour accompagner à tout moment ma collègue de l’environnement pour la sensibilisation, les nettoyages, planter des arbres afin que cet environnement-là, soit saint pour les populations de la République de Guinée et pour qu’on évite d’avoir plus de vulnérables »
I’salubrité de la plage à attiré l’attention de la ministre de l’environnement Louopou Lamah. Elle a aussi salué l’engagement de CIPAD dans sa lutte contre le réchauffement climatique : « ’à la rentrée de la plage, le constat n’est pas reluisant. Tandis qu’il y a de cela maintenant deux mois, on déroule la journée de mobilisation citoyenne pour l’assainissement, et là, je vais inviter tout ceux qui habitent autour de la plage, la rentrée des écoles, les hôtels et autres, de faire de ces journées aussi de salubrité de la plage. Quand nous prenons la Guinée, nous avons plus de trente-six mille neuf cent kilomètres carrés d’aires protégés qui sont constitués d’écosystème forestier, maritime, les mangroves et les plages. Donc c’est vraiment un grand atout pour notre pays. Nous devons préserver cette biodiversité et ces écosystèmes, par l’assainissement, pour la mise en terre des plantes et leurs protections >>
Aboubacar Camara