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Jacques Théa président de la fédération patronale du tourisme et de l’hôtellerie pointe du doigt les factures fantaisistes du service contrôle qualité alimentaire. C’était lors de la rencontre ce mercredi 5 janvier à Conakry entre le ministre du commerce de l’industrie et des PME , le patronat, des opérateurs économiques et des acteurs de l’industrie.
« En réalité, c’est un service qui travaille difficilement avec le secteur. Ils rentrent dans un établissement hôtelier, font l’état des lieux, après vous donnent une facture dont on ne sait pas sur quelle base elle est faite. Ils demandent à un moment aussi de contrôler la qualité de la nourriture. Lorsque vous leur donné les plats, ils partent avec en vous laissant une facturation. Les montants qu’ils réclament commencent de 500 mille à 12 millions. S’ils vont par exemple dans un hôtel comme Kaloum, c’est des facturations de 18 millions qu’ils font parce qu’ils sont rentré tout simplement dans le restaurant, prendre quelques nourritures et tout s’arrête là. On a toujours dénoncé cette pratique mais ils sont toujours dans leur élan de Conakry jusqu’à Yomou. Plus grave, ils arrivent à convaincre la Police ou la Gendarmerie de les accompagner. Et quand l’argent sort, ils se partagent. A l’intérieur du pays, c’est pire parce que là ils regardent et disent tel produit est périmé, on te fait la facture, si tu paye pas l’argent on t’arrête et te conduit à la Police. Un service de qualité ne peut pas se permettre de dire la qualité de tes toilettes n’est pas normale voici la facture que vous devez payer, ce n’est pas lié. En matière de qualité de nourriture, de qualité des établissements ils ne sont pas qualifiés. Il faut qu’ils arrêtent, les gens en souffrent « , déplore Jacques Théa président de la fédération patronale du tourisme et de l’hôtellerie.
Aboubacar Camara