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Au cours d’un entretien accordé ce jeudi à Conakry à notre rédaction , Madame Hadjiratou Diallo couturière et première vice-présidente de l’artisanat guinéen a attiré l’attention des nouvelles autorités sur les difficultés auxquelles elles sont confrontées dans leur activité.
Selon Hadjiratou Diallo, les tissus chinois qui viennent en Guinée ont eut un impact négatif sur le fonctionnement de ce secteur: « Notre difficulté se trouve au niveau des tissus qui viennent en indigo, lépi en forêt sacrée ça agenouillé des femmes teinturières, les couturiers et couturières. Il faut que l’État nous assiste pour protéger nos produits. On a également le problème de déguerpissement. Souvent quand on s’installe quelque part après avoir valorisé l’endroit, les agents viennent nous dire voilà on a vendu ici à un opérateur économique ou baillé. Cet opérateur économique vient nous déguerpir avec l’appui de la police et la gendarmerie. Dans les frontières aussi c’est les tracasseries douanières, parce qu’ils ne respectent pas les conventions signées par les pays. Sinon il y a un document qui nous dit voilà ce que vous allez payer, nous même nous sommes conscients de ça mais si cela n’est pas respecté après tout, on est foutus à jamais »
Hadjiratou Diallo exhorte l’Etat à non seulement réglementer le secteur mais aussi respecter l’engagement pris vis-à-vis de sa population.
Aboubacar Camara