Il est financé par le « Dow Business Impact Fund » qui subventionne des projets utilisant la technologie et l’expertise de l’entreprise Dow, afin de résoudre des problèmes sociaux. Ce fonds soutient notamment « la collecte informelle et formelle des déchets », les « solutions d’économie circulaire », et les « activités visant à atténuer les risques liés au changement climatique », a-t-on lu sur le site web de l’entreprise.
À Assouan, le projet sera mis en œuvre en collaboration avec les acteurs publics, privés et communautaires, et soutiendra les collecteurs de déchets informels et les innovateurs du recyclage. « WasteAid explorera les points chauds de la pollution plastique, puis soutiendra les organisations locales et les innovateurs pour augmenter la récupération et le recyclage du PE », a déclaré Ceris Turner-Bailes, PDG de WasteAid. Il s’agit d’une « nouvelle approche pour construire une économie circulaire des plastiques en Égypte », a déclaré, pour sa part, Adwoa Coleman, responsable chez Dow. L’objectif du projet est de transformer un problème de pollution en opportunité économique.
« The Plastic Nile », un documentaire de « Sky News » diffusé en 2020, a révélé l’ampleur des déchets plastiques dans le plus grand fleuve d’Afrique – qui traverse l’Egypte – depuis sa source jusqu’à son point de rencontre avec la mer Méditerranée, a rappelé WasteAid. Sur les 600.000 tonnes de plastique rejetées chaque année en Méditerranée, l’Égypte en rejette, à elle seule, 250.000, soit 43,1 pour cent du total méditerranéen, selon un rapport du Fonds mondial pour la nature (WWF), publié en 2019.
source: dpa.news