La formation a été initiée par le ministère tchadien de la Santé publique, en collaboration avec plusieurs agences onusiennes spécialisées dont l’OMS, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP). Elle a permis de renforcer les capacités des bénéficiaires en termes de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) dans un contexte de crises humanitaires, notamment les violences sexuelles.
Les participants sont désormais « capables d’apporter efficacement une assistance en santé de reproduction, aux VBG, à la prévention des abus et exploitations sexuels dans un esprit de redevabilité aux personnes affectées par la crise humanitaire », a affirmé un responsable du ministère tchadien de la Santé, cité par ce département.
« C’est précisément dans les situations d’urgence que les sages-femmes, qui sont l’épine dorsale des systèmes de santé maternelle et néonatale, doivent jouer un rôle très importent en engageant leurs efforts pour faire respecter les droits sexuels et reproductifs de toutes les femmes et filles (..). Elles ont pour rôle de sonner l’alarme sur les violences sexistes et sexuelles », a indiqué la ministre tchadienne de la Femme et de la protection de la petite enfance, Amina Priscille Longoh, citée par le FNUAP.
Au Tchad, seulement 27 pour cent des femmes enceintes accouchent dans une structure sanitaire. Le pays affiche un taux de mortalité maternelle très élevé, avec 860 décès pour 100.000 naissances vivantes.
Source:dpa. news