ADVERTISEMENT
Le Ministre de la santé à reçu ce jeudi 18 février, la fédération des Association des cliniques, ONG et para Cliniques Privées de Guinée. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de renforcement de leur collaboration afin de trouver une piste de solution pour la réglementation de certaines cliniques qui exercent toujours dans la clandestinité.
Dr Golé Beavogui Président de la dite fédération a indiqué que la plupart des cliniques privées de la Guinée n’évoluent pas dans les normes avant de faire son plaidoyer: ‹‹ la prolifération des cliniques privées prend de plus en plus d’ampleur à Conakry et l’intérieure du pays. Force est de constater que la plupart des détenteurs de ce secteur privé évoluent à vase clos contrairement aux recommandations dictées par le département de tutelle. Monsieur le Ministre, soyez notre guide pour
avoir une Direction Nationale réellement et authentiquement privée auprès du Ministère de la Santé car les vrais problèmes trouvent leurs solutions à la base des SSP que la Fédération ACPG en connaît tant bien que mal; Poursuivre l’opération de cartographie sanitaire privée à l’intérieur du pays par un moyen de financement et une révision de recensement dans la Capitale Conakry car la fermeture provisoire du CHU National Donka fait croire que le public se transforme en privé. Qu’il y ait une banque de microcrédit pour les cliniques privées plus être plus efficaces et répondant aux normes. Nous vous prions de revoir le dossier de partenariat ou à priori un aggrément du Ministère tutelle que la FACPG avait déposé à plusieurs reprises à trois ministres successifs ››
Je me réjouis de la visite de cette fédération des détenteurs des cliniques et cabinets privés de la Guinée qui ont décidé de collaborer avec nous, répondra le ministre de la santé Rémy Lamah:« Ils désirent que nous renforçons cette collaboration, la première chose qui nous a beaucoup impressionnée. La deuxième chose Cette grande mobilisation est une illustration de leur volonté d’apporter leur contribution à l’amélioration du système de santé dans notre pays. Ils ont également parlé de la présence de certaines cliniques clandestines détenues par des personnes étrangères non agréées qui sont jusqu’à l’intérieur du pays où ils exercent ce métier noble en arnaquant des fois des malades, où ils détiennent des appareils dans lesquels ils ont des anatomies et ils disent aux patients voilà ta maladie. Ils lui donnent l’ordonnance. ils ont aussi les médicaments dont on ne sait pas d’où viennent ces produits qui donnent souvent la mort ››
Selon le ministre de la santé, cette collaboration vient à point nommé en cette période de pandémies, pour mettre en place un canal de communication entre les agents des cliniques et le ministère pour pouvoir sauver des vies:
« la plupart, des patients passent par eux, ils les reçoivent, l’interrogatoire est fait, la prise en charge est faite, généralement que ça soit bien ou pas mais quand nous collaborons ils peuvent nous aider à gérer ensemble ces deux épidémies. Comment nous allons collaborer ensemble, c’est souvent à travers la bonne communication en se référant au ministère de la santé par rapport à certaines informations relatives à ces patients , certains viennent à cause de fièvre et autres, s’ils n’ont pas la définition de cas pour dire nous sommes en période de pandémie il faut penser à la Covid ou à Ebola. Le plus souvent les patients soit ils les quittent soit ils viennent dans un tableau de complication ››
Aboubacar Moussa Camara
622424187