L’humanité célèbre ce 1er décembre, la journée internationale de lutte contre le VIH/SIDA, sous le thème “solidarité mondiale et responsabilité partagée”.
Cette année encore en Guinée, l’accès aux antirétroviraux reste une préoccupation pour les porteurs du virus.
A l’intérieur du pays, l’accès à la deuxième ligne des ARV est carrément impossible, a expliqué un membre du réseau des associations des personnes infectées et affectées du VIH: « On a des soucis par rapport à la disponibilité des ARV à l’intérieur du pays même si des efforts sont en train d’être fournis, mais il reste beaucoup à faire encore. Quand je prends l’exemple sur la molécule de la deuxième ligne, ça fait vraiment des problèmes à l’intérieur du pays. Il n’y a pas de problème avec la premièreligne. Il y a des patients qui sont là-bas, qui n’ont pas accès, carrément, à la deuxième ligne ».
Cet état de fait les oblige à se déplacer sur Conakry. Le plus souvent, certains n’ont pas ces moyen et même s’ils en ont, le déplacement joue sur leur état de santé précaire ajoute notre interlocuteur: « un patient qui est à Lola par exemple, il lui faut parcourir combien de kilomètres pour venir à Conakry afin de s’approvisionner en deuxième ligne. Et quand ils viennent aussi à Conakry, c’est seulement avec MSF qu’on peut avoir 2 ou 3 mois, sinon c’est un mois de traitement. »
Aboubacar Moussa Camara
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