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Le ministère de la santé et ses partenaires, la Banque mondiale, le Fonds Mondial et Gavi ont mis en place l’Unité d’Appui et de Gestion à la coordination des Programmes et Projets (UAGCP). Aujourd’hui l’heure est à la visite des nouveaux locaux de cette unité qui est un organe qui va permettre au ministère de santé et ses partenaires de mieux travailler ensemble dans l’esprit de la déclaration de Paris sur l’harmonisation et l’efficacité de l’aide.
Elle aidera le gouvernement à diminuer le rembourssement des fonds qui sont mal gérés depuis des années et lui donner une crédibilité auprès de ses partenaires.
Dans sa communication le ministre de la santé Remy Lamah a rappelé que c’est suite à la demande de son département qu’un audit institutionnel a été fait en 2016. Parmi les recommandations issues de cet audit figure la mise en place d’une unité d’appui à la gestion et à la coordination des programmes et projets pour pallier au cloisonnement et au manque d’intégration entre les programmes de santé qui conduisent à l’inefficacité au niveau central et l’alourdissent de la charge de travail des prestataires de services:‹‹ Cette unité d’appui dont nous avons procédé aujourd’hui a la visite des locaux aura pour objectifs spécifiques l’amélioration le taux d’absorption des fonds extérieurs; éviter les situations qui conduisent l’État à des remboursements de fonds suite à la non maîtrise des procédures tant au niveau central qu’au niveau décentralisé; enfin, améliorer la crédibilité du Gouvernement vis-à-vis de ses partenaires. Ainsi, vous convenez avec moi qu’avec la mise en place de l’unité d’appui à la gestion et la coordination des programmes et projets, le ministère de la santé dispose désormais d’un outil puissant en vue de l’amélioration substantielle de la gestion des fonds extérieurs et domestiques à tous les niveaux de notre système. L’espoir est donc permis, nous comptons entièrement sur les partenaires pour vos soutiens sans faille au développement de cette nouvelle structure. Aussi cette unité est disposée à améliorer la gestion des fonds de contrepartie nationale ››
Le coordinateur général de l’UAGCP, docteur Timoté Guilavogui, est largement revenu sur le rôle de ce service du département de la santé. Selon lui, aucune direction ne sera supprimée mais chacune d’elle sera appyée par cette unité: ‹‹ la première marge de manoeuvre compte tenu de tout ce que nous avons vécu ces dernières années , il faudrai d’abord rassurer que ce n’est pas un ministère , c’est un service d’appui du département de la santé. C’est compte tenu des difficultés d’avoir des locaux qui ont fait que ça se trouve dans un batiment privé , sinon il est prévu dans un avenir proche dans un batiment de service au ministère. Pour moi la première strategie c’est de faire comprendre à tout le monde que nous sommes pas entrain de créer une nouvelle structure paralèlle, ce n’est pas un ministère plus c’est un département du ministère de la santé. Et la deuxième chose comme son nom l’indique c’est un service d’appui c’est pas un service qui va faire le travail des structures existant , aucune direction ne sera supprimée des services au contraire seront appuyés par cette unité pour que chacun soit capable de mieu faire en coordination et en gestion et cela s’éttendre jusqu’au niveau des programmes et les différents projets du ministère de la santé ››
Présent à cette visite, le représentant du système des Nations-unies et l’OMS Alfred Joseph ki-zerbo a réitéré leur volonté d’appuyer le gouvernement: ‹‹ Comme vous le savez de nombreux bailleurs de fonds comme la Banque Mondiale, le Fonds mondial de la lutte contre le paludisme, tuberculose et le VIH/sida. Il y a l’initiative Gavi pour la vaccination et d’autres injectent dans le pays des montants importants pour améliorer les indicateurs de santé. Le gouvernement consent aussi des efforts dans le budget national pour compléter ces interventions. Donc l’idée c’est avoir une unité qui va permettre une meilleure gestion dans un panier commun de tous les financements extérieurs qui arrivent pour plus de visibilité, plus d’efficience pour éviter la fragmentation avec chaque programme qui arrive. C’est une mutualisation qui entraine plus d’efficience, plus de recevabilité entre les partenaires et le Ministère de la santé ››
Aboubacar Moussa Camara
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