Pour « accélérer » la mise en œuvre de l’accord de Paris sur le climat, en vue d’aboutir à des résultats tangibles sur le terrain, les dirigeants du monde mais aussi des acteurs de la société civile préoccupés par le phénomène du réchauffement climatique, se donnent rendez _vous à Madrid du 02 au 13 décembre prochain. Objectifs, « limiter les ambitions climatiques et mettre fin à l’agression contre la nature » selon les initiateurs.« Le monde s’écroule sous le poids et la force du réchauffement climatique, si l’on continue à ce rythme… ». Ces propos qui interpellent sont d’un acteur de la société civile Malienne que nous avons croisé à la veille de la COP 25 sur le climat qui s’ouvre ce lundi dans la capitale espagnole, Madrid.
En effet, le phénomène climatique continue de sévir dans le monde en général, et avec plus d’effets dans les pays en développement sur le continent africain, à l’image du Mali justement, du Tchad, du Sénégal et de la République de Guinée. C’est donc, pour je cite limiter les ambitions climatiques et accélérer les promesses que se tient cet autre sommet, en présence des représentants de plus de 190 pays attendus, ici au Royaume d’Espagne.
La Guinée, notre pays est représenté avec plus d’une vingtaine de cadres venus de départements ministériels techniques, des institutions onusiennes comme le PNUD, du milieu de la recherche, et de la société civile. A la tête de cette importante délégation, le Ministre d’Etat Oye GUILAVOGUI, notre pays dira ce qu’elle fait et s’engagera sur de nouvelles perspectives, en matière de lutte contre le changement climatique, surtout qu’il vient d’actualiser sa CDN, contribution nationale déterminée, il y’a juste quelques jours.
La Guinée comme la plupart des pays du monde, subit les effets du réchauffement climatique à travers la dégradation de ses sols, l’élévation du niveau de la mer, la baisse de la pluviométrie, ou encore la forte chaleur et surtout, inhabituelle observée ces derniers temps.
Il est donc temps de faire la situation et pour les pays africains, de se mettre ensemble et de trouver les moyens financiers pour faire face au phénomène, qui résiste encore à tout, visiblement.
Au demeurant, l’opinion s’attend à ce que l’humanité mette fin à sa «guerre contre la nature», pour reprendre les propos du Secrétaire Général des Nations unies Antonio Guterres ce dimanche, à la veille de l’ouverture de la conférence climat de l’ONU (COP25) à Madrid. Il a également regretté, je cite, les engagements «totalement insuffisants» de la communauté internationale pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, responsables en grande partie, du réchauffement climatique.
Pendant 12 jours donc, l’Espagne va vibrer au rythme de la COP 25 sur le climat, où sont attendus près de 25 mille participants, parmi lesquels, la très médiatisée et jeune militante écologiste suédoise, Greta Thunberg.
Madrid, Idiatou CAMARA