Chaque année le 20 novembre est consacré à la célébration de la journée internationale des droits de l’enfant. Ceci afin de promouvoir le respect de ces droits à travers des plaidoyers, faire la rétrospective des acquis et planifier de nouvelles actions pour relever les défis qui empêchent le plein épanouissement des enfants.
1989 – 2019 cela fait 30 ans depuis l’adoption et la validation de cette convention internationale par les Nations-Unies. En Guinée, l’on constate plusieurs violations des droits de l’enfant tant dans le domaine sanitaire, éducatif et social estime Fatoumata Binta Barry activiste de la société civile: ‹‹ depuis maintenant des décennies cette convention sur la protection des enfants a été adoptée à l’unanimité par les pays membres, mais jusqu’à présent bon nombre d’entre eux refusent de l’appliquer. En Guinée, on voit chaque jour des enfants abandonnés dans les rues. Les parents ont fuit leurs responsabilités, beaucoup ne pensent pas à l’avenir de ces enfants. C’est pourquoi souvent on retrouve les petites filles entrain de vendre de l’eau au bord de la route, d’autres font la mendicité ››
Jeanette Kolié médecin dans une clinique de la place s’indigne du fait que plusieurs filles soient victimes de viols
sans que justice ne leur soit rendue:
‹‹ Quand on parle du respect des droits de l’enfant il faut l’implication sans condition de l’Etat. Normalement l’enfant a droit à l’amour, à la protection l’éducation, la santé et une alimentation saine. Mais ce qui me choque énormément c’est de voir des petites filles violées par un adulte de 30 ans ou 35 ans et la justice ne condamne pas ces à la hauteur des forfaitures de ces criminels ››
De son coté Amara Camara menuisier du quartier Kipé a déploré la discrimination des enfants dans la société ‹‹ Il faut que les gens arrêtent de faire la différence entre tel ou tel, surtout les albinos, ils sont toujours évités mais il y’a quelle différence ? Prenons l’exemple sur Salifou Keita du Mali, il racontait sa vie quand il était enfant, il n’était pas trop aimé mais aujourd’hui c’est un monde qui l’admire ›› souligne t-il.
Aboubacar Moussa CAMARA
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