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A l’instar des autres pays du monde, la Guinée a célébrée la journée mondiale de la jeune fille ce 11 Octobre 2019. A Conakry, plusieurs activités ont été organisés par les défenseurs des droits des enfants. Le Réseau National de Lutte contre le mariage d’enfants RENALME, a marqué cette journée sous le slogan Halte au mariage d’ enfant. Au lycée Saïfoulaye Diallo, le réseau a sensibilisé les élèves sur les conséquences du mariage d’enfants. La cérémonie s’ est déroulée en présence des responsables .
C’est sous le thème «fille, une force inébranlabre » que l’humanité à célébré journée internationale de la jeune fille.
Dans son discours de bienvenu, Sanoh Fodé Morlaye proviseur du lycée indique que le mariage précoce mérite d’être débatu car le phénoméne persiste encore. Cette pratique liée à nos cutures, moeurs et réligions freinent dit-il l’élan des filles. C’ est en cela qu’il apprécit la démarche des organisateurs.
A son tour, la coordinatrice du réseau Fatoumata Tambadouno a rappelée les multiples violences dont les filles sont victimes. Malgré les actions menées, cette pratique (mariage précoce) continue encore de priver les filles de leurs droits à la santé, à l’éducation également la possibilité de s’épanouir. Face ce fléau, l’ ONG compte œuvrer pour la construction d’un environnement rassurant et protecteur des filles. Pour y parvenir, elle appelle à une synergie collectives en appliquant la loi et les politiques d’épanouissement des jeunes afin de les rendant autonomes.
En Guinée, le taux de mariage d’enfants est estimé à 25% soit une fille sur quatre. Une pratique qui n’est sans conséquence sur la vie des jeunes filles “ Ni physiquement ni émotionnellement prêtes à devenir des épouses et des mères, elles sont exposées à des complications dangereuses pendant la grossesse et l’accouchement, risque de contracter le VIH / sida et d’être victimes de violence conjugale. Ayant peu d’accès à l’éducation et aux opportunités économiques, elles sont plus susceptibles de vivre dans la pauvreté. Et par conséquent faire perdurer le cercle vicieux de la pauvreté.”
La Journée du 11 Octobre permet de mettre en lumière les problèmes de la jeune fille et envisager des solutions pour rélever les défis sur les toutes formes de violences faites à leurs regards.
Maïmouna Bangoura