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Des ONG de défense des droits de l’homme et des médias ont échangé ce mercredi 23 janvier sur l’importance de coordination de la réponse aux Violences basées sur le genre (VBG).
De nombreuses ONG et plateformes d’ONG de lutte contre les VBG œuvrent sur le terrain. Pour plus d’impact ou de visibilité des actions la question de coordination se pose de nos jours avec acquitté. Une synergie d’efforts aujourd’hui incontournable. » pour mieux faire il faut associer tous les acteurs concernés , bien coordonner pour avoir un meilleur résultat. Il faut aussi prendre en compte les personnes qui ne sont pas lettres parce que les victimes se trouvent souvent parmi ces personnes là ». Explique Diarraye Bah d’Amnesty International.
Les violences basées sur le genre atteignent des proportions inquiétantes en Guinée. Cependant pour l’instant une seule enquête nationale a été menée en ce sens en 2009 déplore madame Ann une autre activiste. Cette enquête révèle que 92% des femmes âgées entre 15 à 49 ans avaient été victimes d’une forme quelconque de VBG. En dehors des violences sexuelles il y’a aussi les mariages forcés, précoces, les violences domestiques. La Guinée a des taux assez élevés par rapport à la sous région: « L’une des réalités malheureusement c’est qu’il n’y a pas assez de ressources pour évaluer le fléau que sont les VBG dans notre pays. Ça c’est encore un signe qui montre qu’il y’a du travail à faire. Et nous dans la coordination ce qu’on veut faire c’est qu’on puisse mobiliser des ressources non pas pour la coordination mais pour les différents acteurs qui travaillent. Par exemple le médical si vous prenez la médecine légale n’a pas les moyens de répondre au fléau. Donner des moyens à l’oprogem aussi, même chose pour le psycho social. »
L’ information et la sensibilisation en langue locale sont des stratégies envisagées pour lutter contre les pesanteurs sociales.
Hadjiratou Bah