Quelques heures après leur arrestation ce mercredi 31 octobre 2018 par les forces de l’ordre sous instruction du Préfet Aziz Diop, les enseignants grévistes ont recouvré leur liberté tard dans la nuit du même jour. Ils avaient appelé à une marche pacifique pour dénoncer le gel de leur salaire du mois d’octobre et la mutation de plusieurs d’entre eux.
Ce jeudi interrogé par la rédaction locale de laguineenne.info Ibrahima Kalil Condé secrétaire régional du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée et professeur de géographie au lycée 3 avril explique sa mésaventure ‹‹ j’ai été conduit à la police routière ou ils m’ont gardé jusqu’à 17h, puis ils m’ont encore transféré au CMIS et à 22h le préfet lui même est venu me chercher pour me raccompagner à la maison ››
Après une journée de détention, IKC et son groupe ne désarme pas ‹‹ le mouvement continu dans la paix, s’ils veulent nous rendre responsables de l’instabilité et de la déstabilisation de la cité, nous disons non, loin de là. Notre mouvement continu dans la paix. C’est un mouvement pacifique un mouvement de réclamation, de revendication mais pacifique ››
La libération d’IKC et Cie est un ouf de soulagement pour de nombreux habitants du Nabaya qui redoutaient une manifestation de protestation pour la libération des enseignants.
Mamadi Kaba pour laguineenne.info