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Le jardin botanique de Copéren constitue une banque pour les chercheurs guinéens et ceux de la sous-région. Pour éviter la destruction irréversible des plantes, une partie du jardin est réservée à la population. Cela pour des usages sanitaires tout en respectant scrupuleusement la procédure de récolte.A deux kilomètres de la Commune Urbaine de Dubréka dans le village de Dofili Copéren, se trouve le centre de recherche et de valorisation des plantes médicinales. A côté du centre, se trouve un jardin botanique à but scientifique où sont sauvegardées les espèces les plus importantes. Elles sont destinées à servir de banque nationale voir même sous régionale mentionne le chef du centre Professeur Aliou Baldé. « Chaque fois que nous rencontrons des espaces d’ailleurs qui ne se trouvent pas en Guinée nous les logeons là. Il en est de même pour les espaces se trouvant en région forestière ou en moyenne Guinée et qui ne poussent en basse Guinée. Ça sert à la formation des étudiants. Donc nous faisons une banque pour qu’on n’arrive à trouver au moins un pied pour la postérité de nos enfants et petit-fils. On ne vend pas les plantes c’est un échange que nous faisons. C’est-à-dire s’ils sont dans le besoin on leur fournit les plantes ou les semences et vice versa. Cela nous permet de préserver les plantes puisque y a le phénomène de déforestation qui n’est pas à négliger ».
En plus d’être aussi un site touristique, le jardin botanique Copéren constitue un grenier pour les pays qui n’ont pas certaines espèces souligne Pr Aliou Baldé. Il ajoute que le jardin est reparti en deux parties: il ya celle qui renferme les arbres les plus précieux qui est réservé uniquement aux chercheurs et l’autre partie revient à la population de la localité qui généralement a l’habitude de se traiter avec les plantes. Pour éviter la destruction irréversible, les citoyens sont éduqués sur la façon de faire la récolte « Très souvent ils ont tendance à tout arracher quand le besoin se pose sans penser aux autres moins encore aux conséquences, nous leur disons qu’on récolte pour soi et laisser pour les autres ».
Beaucoup de plantes ont été introduites sur ce lieu a-t-il conclut.
Maïmouna BANGOURA