A Dubréka, la population s’intéresse peu à peu à l’agriculture. Après la récolte et la réserve des semences, certains agriculteurs vendent leurs produits sur le marché tandis que d’autres préfèrent les garder. C’est le cas de dame Makhissa Soumah qui cultive la terre uniquement pour nourrir sa famille.
En plus d’être conseillère à la commune urbaine de Dubréka, Makhissa Soumah pratique l’agriculture dans cette localité. Le combat de dame Soumah, lutter pour l’autosuffisance alimentaire. C’est pourquoi depuis des années maintenant, elle cultive le riz sur une superficie de 500 mètres. Une culture qui obéit à certaines étapes que sont le défrichage du terrain, le traitement à travers les herbicides, la phase de labour et la semence des pépinières qui dure de 25 à 30 jours pour terminer par le repiquage, explique dame Soumah. Elle ajoute que lorsque les herbes atteignent un niveau les produits n’auront aucun effet, ce qui la pousse parfois à payer des gens pour désherber son champs. « Je paye 400fg pour le labour, le repiquage 200.000 à 250.000fg. Pour le battage je prends souvent les enfants cela me réduit le coût et le vannage j’invite les parents. Le prix varie en fonction de la dimension du domaine, plus il est grand plus tu dépense ».
Avant elle utilisait les semences de type Masaraka, Rock5, Nerica L19, Nerica L4 etc. Mais depuis 3 ans elle préfère le CK90 qui donne plus de graines raconte-t-elle. « J’ai une superficie de 500 mètres, des fois je peux avoir trois tonnes. Je ne revends pas mon riz sur le marché une fois que la récolte est faite. Je réserve une partie pour la semence et l’autre à ma famille. Les difficultés sont moindres puisque j’explique à tous ceux qui m’aident comment les travaux doivent se passer. Je demande à tout le monde de faire de l’agriculture car avec ça on peut lutter contre la pauvreté et atteindre l’autosuffisance alimentaire ».
Maimouna Bangoura
RépondreTransférer |