A tour de rôle, les panelistes ont expliqué les causes de la migration irrégulière qui gangrène le monde. Dans l’unanimité, ils affirment que la faiblesse des politiques économiques (monétaire et budgétaire) des pays est la principale cause du phénomène migratoire. C’est dans ce sens qu’ils invitent les différents gouvernements à trouver de meilleures approches pour redynamiser le système économique des pays afin d’augmenter les revenues. Des thématiques comme la santé de reproduction des jeunes dans l’espace CEDEAO, les défis et pistes de solutions ont été également abordés au cours de la journée.
L’association jeunesse CEDEAO, exhorte les dirigeants à prendre des mesures idoines pour protéger les compatriotes se trouvant dans des situations de détresse dans les pays du Maghreb et de l’Afrique noire. Selon eux, les comportements adoptés vis à vis de ses compatriotes qui ne favoriseraient pas à l’intégration Africaine moins encore les projets de l’Union Africaine ou de l’agenda 2063.
Le ministre de la jeunesse Mouctar Diallo, à lui expliqué quelques difficultés auxquelles les jeunes africains sont confrontés (le chômage, violence, désespoir, migration). Il ajoute que le contexte de la migration dans son ensemble présente des statistiques plus ou moins critiques pour le devenir de l’Afrique. « Ce ne sont pas que les plus du pauvres seulement qui immigrent, c’est aussi ce qui ont les moyens d’espoirs, dans la possibilité de réaliser leur ambition sociale sur la terre de leur ancêtre et peuvent réunir des moyens financiers pour leur traversée ». Mouctar Diallo estime que l’engagement et la participation active des citoyens avec des politiques d’emplois durables pourraient changer la tendance des jeunes.
Pour les partenaires, c’est une opportunité pour les participants de tracer un chemin lumineux pour freiner la migration irrégulière. La société civile à travers Dr Dansa Kourouma, a mis un accent sur les potentialités des jeunes africains. C’est en cela qu’ il attire leur attention sur la formation pour réveiller le talent qui dort en eux pour être autonome. « On ne devient pas quelqu’un en l’absence de soit même » a-t-il conclu.
Maïmouna Bangoura