Après une forte pluie qui s’est abattu en ce début de semaine sur la ville de kankan, remplissant les caniveaux du centre ville et fausse sceptique dans les quartiers, plusieurs quartiers dont entre autres énergie et tant d’autres sont victime d’inondation, c’est le cas de « Senkèfara » précisément le secteur appelé « Fofanadou Kôkôma », relevant de la sous préfecture de karifamoriah, qui a enregistré une forte inondation dans la nuit d’hier lundi 05 août 2024, empêchant carrément les citoyens de vaguer à leurs affaires, Moussa camara, est chef secteur.
<< Nous avons fait des cotisations en commençant par 25 000 fg qui nous a permis de complètement dégager les lieux. En suite nous avons demandé 200 000fg aux riverains du quartier pour en faire d’autres, mais comme cela n’a pas suffit, nous avons demandé 500 000fg aux citoyens du quartier, toujours ces cotisations n’ont pas suffit, c’est la qu’on n’a bénéficié de l’aide de plusieurs citoyens et même la direction préfectorale de la topographie nous offert des parcelles que nous avons vendu pour dépenser ici mais les travaux d’ici demandent assez d’investissement, Nous avons rencontré le Maire d’alors de kankan « Mory Kolofon Diakité » pour qu’il nous vienne en aide mais jusque la c’est sans suite, Nous sommes restés dans ce désespoir, nous la commune de Karifamoriah en train de reprofiler la route qui nous lie. Nous sommes allés les rencontrer, ceux ci nous ont dit que notre quartier fait partir de Karifamoriah et qu’ils verront ce qu’ils pourront faire pour nous.>>
Aboubacar Keïta, est aussi un citoyen interrogé.
<< Depuis des années nous sommes dans cette situation ici, quand la saison pluvieuse commence seulement c’est notre calvaire qui a commencé, une fois que la pluie tombe nos femmes ne partent nul part, même pas au marché, parcequ’il n’y a de route, le pont qu’on traverse pour aller au marché est inondé par l’eau, nos femmes peuvent passer toute la journée ici sans aller au marché, et si elles doivent aller, elles sont obligés de passer par la route de « Soumankoï et Dialafrani » pour aller en ville, sans quoi, si le pont n’est pas inondé, c’est le court chemin pour aller en ville, nous vivons une situation très difficile et compliquée, il est arrivé u fois qu’on n’a perdu un enfant dans cette rivière sur laquelle le pont passe, il faut un pont normal pour faciliter la circulation>>. À t’il expliquer.
Pascal Kolié, correspondant régional à kankan.