À quelques heures de la fête de l’Eid El Fitre les ateliers de couture ne desemplissent pas. Même si par compte les tenanciers parlent d’une conjoncture économique qui ne fait pas de cadeau et qui joue sur leur bénéfice.
Dans la journée de ce mercredi 03 avril 2024. Un journaliste de votre quotidien électronique a fait un tour dans quelques uns, à cosa ou nous avons commencé, l’ambuance est bonne enfant entre clients venus récupérer les habits et tenanciers.
Trouvé derrière sa machine maître Alhassane Sy relate la situation du moment <<Nous rendons grâce à Allah qui nous a permis d’être en bonne santé cette année aussi. En ce qui concerne notre métier toujours nous lui rendons grâce puisque depuis le début du mois franchement je ne peux pas vous dire que j’ai pas eu des difficultés mais quand-même je parviens à gérer. Puisque je mesure toujours ce que je prends avec les clients je ne regarde pas l’argent par ce que je suis dans le besoin pour prendre puisque non seulement ça va me fatiguer et faire du tord aux clients.
Comme vous le constatez cette dame que nous venez de croiser est une cliente mais l’ambuance est de taille puisqu’elle a récupéré son habit à temps avec satisfaction donc c’est comme ça je traite tout le monde. Vous savez l’homme à toujours des besoins et des envies mais si tu regardes ça tu seras dans des faux problèmes en un mot le gourmandise.
La difficulté majeure c’est avec l’électricité, puisqu’on a des machines qui fonctionnent avec le courant et même repasser les habits pendant la journée nous faisons avec le fer à charbon et avec le risque de brûler les habits avec les étincelles.
À ce niveau il n’y pas de prix fix c’est en fonction du model et selon la capacité financière de la personne.
Nous demandons aux tailleurs d’accepter l’esprit de partage puisque ça peut t’éviter des situations indésirables dans ton lieu de service>> a-t-il fait savoir
Abdoulaye abonde dans le même sens<< C’est une question d’organisation. Si non que c’est compliqué nous passons la journée ici et la nuit aussi pareils puisque le courant ne vient que la nuit, c’est une grande peine et dépense chaque fois que nous avons un complet à coudre avec la machine nous sommes obligés d’alimenter le groupe électrogène qui nous coûte cher et de fois nous avons tous les problèmes du monde à trouver du carburant avec cette crise qui perdure.
Mais au-delà de ces problèmes cités nous en avons pas autres puisque nous regardons pas le besoin ou l’argent pour prendre les habits.
L’affluence n’est pas comme d’habitude mais ça va, nous remercions le bon Dieu puisque nous parvenons à joindre les deux bouts>>a-t-il laissé entendre.
Aly Diallo pour Laguineenne.info