Kankan n’ est pas resté en marge de la fête internationale des droits de la femme. Une occasion pour parler des avancées en faveur de la couche féminine ainsi que des défis à relever.L’ inspectrice régionale de l’action sociale et la promotion féminine à invité les femmes à réclamer leurs droits et être autonome.
Dans son allocution, madame l’ inspectrice dit « Chaque 08 Mars, l’humanité célèbre la journée internationale des droits de la femme, dans la commune de kankan cette journée a été célébrée et animée par les femmes qui étaient motivées, la salle était vraiment comblée et la fête fût belle et j’invite les femmes à se battre corps et âme pour leurs indépendance et leurs autonomie>>.
Le gouverneur de la région administrative de kankan a l » accent sur les efforts fournis par les femmes pour le développement de leur pays.
<<C’est un sentiment de satisfaction par ce que cette fête est internationale et fêté partout dans le monde, si la région de kankan fête ça c’est un principe normal pour connaître les efforts que les femmes ont faits et sont entrain de faire pour le développement de ce pays, nous remercions le colonel Mamadi Doumbouya pour avoir accompagné 300 groupements et chaque groupement a eu 50 millions pour son développement>>.
Fanta kaba, une des femmes rencontrée à la sortie de cette cérémonie pense que cette journée doit être une opportunité de lutter contre la discrimination faites aux femmes et promouvoir leurs autonomisations.
<<Cette journée n’est pas seulement une célébration simple comme on peut le penser, c’est plutôt une journée dont nous devons rappeler aux hommes et aux autorités le respect des droits des femmes, les femmes africaines sont souvent marginalisées, ignoré dans leurs foyers malgré ce qu’elles font en terme de préparation, entretien des enfants, d’activités mais cela est bafoué par les hommes etc…
D’ autres sont abattus par leurs maris, insultés et blessés, d’autres meurent à cause d’une simple discussion ou bagare causé par leurs maris, c’est le lieu de rappeler aux mondes entiers que les femmes ont des droits et il faut réclamer pour qu’on soit suffisamment respecté c’est très important, quand il y’a des appels d’offres dans les ONG et entreprises souvent les femmes sont minimes pour plusieurs raisons, et aujourd’hui dans certaines activités les femmes occupent des postes de responsabilité, il faudrait que les femmes se réveillent et qu’on prenne nos destins en main en revendiquant notre droit >>. À aussi fait savoir.
Pascal Kolié, correspondant régional à kankan.