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C’est une situation qui ne trouve toujours de solution malgré l’effort fournit par les autorités. La question qui se pose est ce qu’une faiblesse de ces derniers ou une population qui s’entête face aux textes et règlements du pays. En tout cas d’une réponse à une autre le mal persiste. Il suffit de faire un déplacement pour constater cette triste réalité. Les murets construits par l’ancien régime sur le long des marchés pour empêcher l’occupation de la chaussée par les marchands continuent d’être envahi par ces derniers au vu et au su des autorités sans aucune sanction pereine.
Ce samedi 10 fevrier un de nos journalistes a fait un tour au marché de la cité Enco5, là-bas, en lieu et place d’une circulation libre c’est des tables remplies de marchandises et des étalagiste qui accueillent les usagers et des simples passant.
Nous avons approché une marchande qui a difficilement acceptée de nous parler mais finalement Safiatou Camara nous dira que c’est par manque d’emplacements dans l’enceinte du marché qui justifie sa présence sur la chaussée <<Nous sommes vraiment entrain de tirer le diable par la queue, parce qu’actuellement en Guinée les choses sont devenus dure. Les articles que nous vendons, il y a une rareté de la clientèle pas plus de vente comme avant,nous avons des enfants a nourrir. Et si nous sommes à des endroits reculés difficilement qu’on trouve un preneur cela est un problème de l’autre côté moi personnellement jai pas de place au sein du marché voilà pourquoi je suis là.
Certes que c’est pas bon et le danger est là mais vous savez que le ventre vide ne s’arrête pas donc c’est compliqué de rester comme ça, oui de fois le bureau du marché ou même ceux de la CMIS viennent ramasser nos marchandises après quelques temps on négocie pour qu’ils nous restituent.
Bon nous demandons aux autorités de nous construire des marchés cela va forcément nous éviter cette situation>> dit Salematou
Mamadou Balde vendeur d’habits abonde dans le même sens << Moi je ne peux vous dire c’est une question d’emplacements qui fait que je suis là. La raison est simplement financière, j’ai un fond qui n’atteint pas 500 000 franc comment est ce possible de prendre un conteneur ou une boutique dans le marché? personnellement cela est impossible pour moi. Après l’université en attendant que je trouve une situation sûre j’ai décidé d’évoluer dans la vente d’habits friperies homme comme femme mais le plus souvent c’est pour femme que je vends puisque j’ecoule ça rapidement.
Bon vous savez face à certaines situations l’exception se pose toujours si non dans les conditions normales et dans les pays sérieux cela n’est pas possible.
Nous demandons aux autorités de faciliter la création de l’emploi J’estime en faisant cela ça va éviter certaines situations indésirables>> dit ce jeune diplômé
Fanta assise dans un bouchon indescriptible se lamente de la situation dit cette dame trouvée à bord d’un taxi .
Aly Diallo pour Laguineenne.info














