Les associations de presse étaient ce mardi au siège de la haute autorité de la communication comme annoncé par le communiqué de l’institution lu à la radio télévision nationale dans le journal télévisé de ce lundi 22 janvier.
Après plusieurs heures de discussion entre les patrons de presse et les commissaires de la HAC le président du conseil d’administration de la maison de la presse laisse entendre que les lignes sont entrain de bouger avant d’annoncer que le président de l’institution s’est engagé à œuvrer pour la libération du secrétaire général du SPPG qui croupit en prison depuis ce lundi << Comme vous l’avez constaté dans la nuit d’hier nous avons été invité par la Haute Autorité de la Communication pour discuter de la situation que traverse la presse guinéenne dans notre pays, il faut rappeler avant cette invite, les associations de presse avait pris l’initiative de venir rencontrer la HAC pour expliquer ce qui se passait. Donc il était important de venir faire le compte-rendu après la saisie de l’ARPT les ministres de postes et télécommunications et la communication
Nous avons au cour de la rencontre demande à la HAC de mener les démarches pour nous permettre pourquoi pas de sortir de ce gouffre, donc nous pouvons dire que les choses évoluent, et nous sommes inscrits dans une logique de négociation pour trouver la solution idoine.
Effectivement le cas de Pendessa a été au centre des débats, pour vous dire que c’est une situation qui nous préoccupe tous, nous allons œuvrer par tous les moyens légaux pour qu’il recouvre sa liberté, et dans ce sens là HAC a pris l’engagement d’accompagner puisqu’il n’est pas bon de voir un journaliste en prison>>dit Aboubacar Camara
Kalil Oularé directeur général du groupe Djoma à son tour soutien que les entreprises médiatique sont à bord du gouffre << Les emplois sont menacé si nous prenons dans notre boîte nous fonctionnons avec un service minimum, nous sommes pratiquement dans 9 villes et chaque entité nous avons 10 personnes, et avec cette situation que nous traversons nous sommes obligés de réduire le personnel, il faut dire que nos entreprises sont entrain de mourir>>a-t-il déclaré
Mohamed Aliou pour Laguineenne.info