L’ année 2023 tire à sa fin seulement deux jours nous séparent de celle 2024 naturellement marqué par des moments festives. Même si par compte c’est le contraire qui est visible sur le terrain.Un tour dans les salon de coiffure suffit pour s’en rendre compte.
Dans la journée du vendredi 29 décembre un journalistes de votre quotidien en ligne a fait un tour dans quelques salons au quartier Kipé dans la commune de Ratoma pour voir l’affluence de la clientèle.Dans le trajet, nous avons trouvé plusieurs salon vide d’autres responsables même ne voulaient pas nous recevoir puisque selon eux tout tourne à l’arrêt. Après plusieurs tentatives le Salon Mamadama Coiffure nous a ouvert la porte, à l’absence de la patronne c’est la secrétaire qui nous accueille.
Aminata Sylla revient sur comment elles traversent ces moments de fêtes.
<< C’est une crise qui est générale, si non dans les années précédentes, chez nous, à pareil moments nous sommes débordés mais malheureusement cette fois c’est tout à fait le contraire. Et surtout depuis que l’incendie a ravagé le dépôt d’hydrocarbures la situation s’est empirée. Déjà vous le constatez de par vous même que nous sommes toutes assises personnes ne travaille et d’ailleurs même la patronne n’est pas là, cela prouve à suffisance qu’on travaille pas avec un rythme accélérer.
Bon ça dépend des jours. De fois cinq à la rigueur 6 clientes difficilement qu’on dépasse ça et quand les clientes viennent elles nous demandent aussi de réduire le prix, de fois pour garder la clientèle nous sommes obligés d’accepter.
Nous faisons tout ce qui est lié au coiffure dans le salon la manucure, pédicure le maquillage etc…
Vous savez de fois on ne vise pas seulement que l’argent c’est pourquoi nous quand une cliente vient avec peu d’argent on l’accepte et fait convenablement son travail une façon pour nous de l’encourager de revenir.
Nous demandons aux autorités de faire face à cette crise liée à l’incendie pour nous permettre de vite traverser ce moment difficile>>explique t-elle
Youssouf Camara un autre coiffeur qui a son salon non loin du premier, là-bas c’est le calme qui nous a accueilli en lieu et place d’une ambiance festive
Assis dans un canapé Youssouf dit quand même attendre l’inverse de cette situation.
<< Pour le moment c’est le silence cimetière, comme pouvez le voir, le salon est vide et le mouvement est comme ça presque toute la journée.
Bon c’est difficile de lié cela à cet incendie moi je dirais que cette conjoncture a existé depuis avant le 17 décembre, mais cela ne nous empêche pas quand d’être là puisque nous avons des charges que nous faisons face.
Disons qu’on peut espérer que la situation va tourner dans le bon sens mais pour le moment c’est le calme total
Les clients viennent en dent de cis.
Nous faisons avec, pas de découragement puisque c’est tout ce nous faisons comme activité>> dit-il
Nina Camara cliente fidèle du premier salon venu se faire belle livre son sentiment
<< C’est un salon que j’ai découvert il y a peu longtemps mais je regrette pas d’être là, puisque le prix est à la porté de tout le monde au-delà de ça la propreté est de mise en plus l’accueil est hors compétition. Voilà pourquoi je suis l’une des clientes fidèles du salon.
Nous femmes obligés de se faire belle à tout moment et de fois avec les cérémonies entre autres>> a-t-elle fait savoir
Mohamed Aliou pour Laguineenne.info