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Une amitié tourne au drame ce mercredi 25 octobre 2023 au quartier Cobayah dans la commune de Ratoma.
Le présumé coupable est en fuite et le mobile du meurtre n’est pour le moment pas élucidée
Âgé de 15 ans et élève en quatrième année Ibrahim Sory Yattara a été tué par son ami avec lequel il passe une bonne partie de la journée après l’école. Sous le choc et en larmes Mamaïsta Soumah réclame justice pour son petit garçon. Nous l’avons rencontré dans la concession familiale ce jeudi 26 octobre:
<< Nous ne pouvons pas vous dire avec exactitude c’est qui s’est réellement passé puisque nous n’étions pas sur les lieux. Ils nous ont dit que le petit à été tué dans la concession de monsieur Rafiou. C’est un monsieur qui a toujours approché Ibrahim Sory mais pour quelle fin on ne sait pas. Même tard la nuit Rafiou appelle le petit pour le commissionner et defois pour des sacrifices. Il est arrivé des moments où je me suis disputée avec lui pour que l’enfant ne parte là-bas. Le voisinage est témoin que je ne suis pas d’accord avec lui parce que j’ai jamais aimé que mon enfant aille chez lui. Donc dans la journée d’hier comme d’habitude après l’école le fils de Rafiou a appelé Ibrahim Sory dans la cour et a tiré sur mon enfant, mort s’en est suivi. C’est après qu’il est sorti lui même en courant pour dire aux voisins qu’il a tiré sur quelqu’un. Ils ont appelé son père. Depuis, sa concession est quadrillée par les agents de forces de maintient d’ordre puisque les jeunes étaient décidé à se venger. Nous demandons aux autorités de faire la lumière sur cette affaire >>
Abdoulaye Camara adjoint du chef de quartier de Cobaya à été informé de la tragédie aux environs de 17h par le
chef de quartier : << je suis venu accompagné de tous les conseillers du quartier, j’ai appelé les policiers et les gendarmes et nous sommes entrés dans la cour. on a trouvé le petit couché sur le ventre à la porte, il avait le sang sur tout son dos. Les policiers ont commencé leur enquête. La gendarmerie aussi est venue, on a plus permis à un civil d’entrer. Quand le papa de celui qui a tiré sur l’enfant est venu sur la moti on commencé à chercher l’arme et, nous l’avons retrouvé au salon. Les agents de sécurité sont partis avec tout en amenant le papa de l’assassin car le coupable lui a déjà pris la poudre d’escampette.>>
Selon les les informations recueillies par Abdoulaye Camara, le jour du crime la brigade mobile de Kipé est venue à 19h20. Il y avait du monde et les gens ont commencé à lancer des pierres dans la cour. Les forces de sécurité ont lancé des gaz lacrymogènes pour les disperser. Les sapeurs pompiers sont venus prendre le corps pour envoyer au CHU Ignace Deen.
Mohamed Aliou pour Laguineenne.info