La conférence se tient alors qu’environ 858 millions d’Africains n’ont pas accès à des services d’assainissement et d’hygiène gérés en toute sécurité.
La septième conférence africaine sur l’assainissement (AfricaSan) se tiendra du 6 au 11 novembre 2023 en Namibie pour accélérer les actions d’assainissement et d’hygiène en Afrique, a annoncé le Conseil des ministres africains chargés de l’eau (The African Ministers’ Council on Water, AMCOW).
Les travaux de la conférence s’intéresseront aux partenariats pour la fourniture de services d’assainissement et d’hygiène ; à l’amélioration de l’environnement favorable à l’assainissement ; à la mobilisation des ressources ; au changement de comportement ; à la recherche et au développement des capacités.
L’AfricaSan7, qui aura lieu à Swakopmund, veillera également à « revitaliser » la Déclaration de Ngor de l’AMCOW, adoptée en 2015. Elle appelle à « assurer l’accès universel à des services d’assainissement et d’hygiène adéquats, équitables, inclusifs et durables et éliminer la défécation à l’air libre d’ici 2030 ».
Environ 858 millions d’Africains n’ont pas accès à des services d’assainissement et d’hygiène gérés en toute sécurité, a souligné l’AMCOW, créé en 2002 principalement pour une gestion efficace des ressources en eau du continent.
En Afrique, 418 millions de personnes n’ont toujours pas accès à un niveau de base d’eau potable, 779 millions ne disposent pas de services d’assainissement de base et 208 millions pratiquent encore la défécation à l’air libre, a-t-il rappelé.
Organisée tous les deux ans, l’AfricaSan promeut la priorisation politique de haut niveau des questions d’assainissement et d’hygiène à travers le continent. La première conférence a eu lieu à Johannesburg, en Afrique du Sud, en 2002. L’AMCOW compte 53 États africains.
Depuis sa création, AfricaSan a fait des émules. Il s’agit notamment de la Conférence sur l’assainissement en Asie de l’Est (EASAN), de la Conférence sur l’assainissement en Asie du Sud (SACOSAN) et de la Conférence sur l’assainissement en Amérique latine (LATINOSAN).
Source : dpa.news