Le Kenya doté d’un centre de recherche antidopage
Le centre se propose également de contribuer au bien-être général des athlètes, à la prévention des blessures liées au sport et à la promotion de pratiques sportives saines.
Le Kenya, pays présentant un risque élevé de dopage dans l’athlétisme, a inauguré dans la ville d’Eldoret (Ouest) un Centre de recherche en sciences du sport (SSRC) conçu pour, entre autres, favoriser la lutte contre les problèmes de dopage. Ce centre relève de l’Institut de recherche médicale du Kenya (KEMRI), un organisme public chargé de mener des recherches sur la santé humaine.
Le SSRC qui « promet d’évoluer vers un laboratoire antidopage à part entière », a le potentiel de « devenir un pôle d’excellence en matière de santé sportive et de recherche antidopage », a indiqué le ministère Kényan des Sports. Sa mise en place vise à « protéger l’intégrité des sports et la carrière des athlètes », et s’inscrit dans le cadre de « l’engagement du Kenya en faveur d’un athlétisme propre et prospère », a ajouté le ministère.
« Le Kenya est une puissance sportive, en particulier en athlétisme. Nous voulons que ce centre (…) nous aide à faire face à la crise du dopage qui menace de souiller nos sports et d’entacher la carrière des sportifs du pays », a dit un responsable gouvernemental. Le SSRC servira de « plaque tournante » pour les tests d’échantillons d’urine et de sang d’athlètes suspects. « Notre objectif est d’éliminer la nécessité d’envoyer des échantillons à l’étranger, rendant ainsi le processus plus efficace et plus rapide », a-t-il poursuivi.
Le centre se propose également de contribuer au bien-être général, notamment physique et mental, des athlètes, à la prévention des blessures liées au sport et à la promotion de pratiques sportives saines. « Il n’existe aucune autre installation dans le pays dédiée à la prise en charge globale du bien-être de nos athlètes », a ajouté le même responsable.
Selon l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU), qui lutte contre le dopage dans ce sport, le Kenya présente un risque élevé de dopage dans l’athlétisme.
Source: dpa.news