Ce lundi 04 septembre 2023, le premier ministre chef du gouvernement a procédé à la pose de la première pierre de l’extension du siège de la Haute Autorité de la Communication (HAC). Ceci pour offrir des conditions de travail modernes et adaptées au personnel. L’ensemble de ce projet est financé par l’État sur le budget national à plus de onze milliards de francs guinéens. Cette cérémonie s’est déroulée en présence de la ministre de l’information et de la communication ainsi que plusieurs acteurs de la presse guinéenne.
Le bâtiment R+3 comportera 26 bureaux, une salle de monitoring, une salle de conférence et un parking. Le président de la HAC Boubacar Yacine Diallo a vivement salué cet acte du gouvernement à travers le chef de l’Etat:
» La HAC est confrontée à un véritable manque de locaux pour abriter l’ensemble des services. D’où l’urgence qui impose l’extension du siège dont le coût est estimé à un peu plus de 11 milliards de francs guinéens s’étaleront sur 8 mois. Avec l’exécution de ce projet, les travailleurs de la Haute Autorité de la Communication, verront leurs conditions de travail s’améliorer sensiblement. Ce qui s’inscrit dans l’esprit de reconstruction du CNRD et de son président. Je voudrais enfin compter sur la société qui a obtenu ce marché afin que les délais contractuels soient respectés ».
Datant de l’époque coloniale, le bâtiment de la HAC symbolise la libre expression selon le premier ministre Bernard Goumou. Il invité cette dernière à redoubler d’efforts pour une meilleure régulation: « Ici est le berceau de la liberté à laquelle nous guinéens, sommes solidement attachés. Ce symbole doit refléter cette valeur. C’est le sens que nous donnons à ce projet. Merci de l’avoir fait sortir des tiroirs en vu de le concrétiser sous le CNRD. Vous conviendrez bien avec moi que c’est une chose d’avoir un bel édifice, et des équipements modernes comme le centre de monitoring que nous devons aménager. Mais dans le cadre des médias, c’est une autre chose d’avoir des organes de presse de qualité. Cela doit être un défi auquel nous devrons tous œuvrer à relever sur le terrain de la construction d’une nation viable. Plus que tout autre acteur national, la HAC doit redoubler d’efforts et de stratégies pour une meilleure régulation qui ne freine pas l’expression responsable des médias dans leurs contenus sur divers canaux. L’information est un véritable pouvoir. Ce pouvoir doit être au service du bien-être de la société, au service des citoyens face aux dérives de toute sorte. Cela dans le respect des valeurs et normes sociétales et des personnes. Ne transformons pas ce pouvoir libérateur en arme de répression contre des individus. Ne transformons pas les plumes et les micros autrement au service du mensonge public ou de combat politique. Un journaliste détenteur d’une carte de presse doit toujours se distinguer du citoyen ordinaire sur les réseaux sociaux par la vérification des faits publiés. Il revient à cet organe de régulation de veiller à rappeler nos différents organes aux respects de ce sacerdoce, ça y va du respect du noble métier qu’est d’informer les citoyens »
Aboubacar Camara