Cela a été rendu possible grâce à une formation dispensée à Manga (Centre-sud) à l’initiative de l’Agence régionale pour l’agriculture et l’alimentation (ARAA), une institution spécialisée relevant de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette activité fait partie de la mise en œuvre du Projet régional de promotion de l’agriculture intelligente face au climat (AIC), initié par la CEDEAO.
La formation a porté sur les outils, les méthodes et les approches permettant aux participants de formuler et de mettre en œuvre « de manière très réussie » des projets et des activités autour de l’AIC, a indiqué un responsable burkinabè. L’AIC renvoie à un nouveau concept qui fait un compromis entre trois objectifs spécifiques à atteindre, a-t-il ajouté, cité par l’Agence d’information du Burkina (AIB).
Il s’agit de la sécurité alimentaire via l’augmentation durable de la production, de l’amélioration de l’adaptation aux changements climatiques et de l’atténuation des effets de changements climatiques à travers la réduction des gaz à effet de serre et la séquestration du carbone dans les activités agricoles, a-t-il expliqué.
En effet, au-delà de la résilience des producteurs face aux changements climatiques, la pratique de l’AIC permet la réduction des émissions des gaz à effet de serre qui sont les causes desdits changements, a indiqué, pour sa part, Yassia Kindo, point focal du projet AIC au Burkina Faso.
Couvrant la période entre novembre 2020 et novembre 2023 et financé par la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), ce projet intervient dans cinq pays de l’Afrique de l’Ouest : Bénin, Niger, Burkina Faso, Togo et Ghana. Le projet a été conçu afin de réduire la vulnérabilité des agriculteurs et des éleveurs à l’augmentation des risques climatiques, selon l’ARAA.
Pour réaliser ses objectifs, le projet renforce les connaissances et les capacités techniques par le biais d’interactions régionales et locales en vue de promouvoir des pratiques agricoles résistantes aux effets néfastes du changement climatique.
Il s’agit aussi de renforcer les meilleures pratiques d’adaptation au changement climatique dans les domaines de l’agriculture et du pastoralisme aussi bien au niveau local que régional, et de partager les connaissances et diffuser les leçons apprises.
Source: dpa.news