Les bénéficiaires seront sélectionnés à l’issue de plus de 13000 consultations et dépistages oculaires, également gratuits, a indiqué le ministère. Le coup d’envoi du projet dénommé « 4000 cataractes » a été donné dans la capitale Ouagadougou (Centre).
Les interventions, entièrement assurées par l’expertise nationale, seront réalisées dans les structures sanitaires publiques, a-t-on ajouté. Le projet est appuyé par l’Alliance de lutte contre la cécité évitable, une initiative de la Banque islamique de développement (BID).
« C’est avec satisfaction que nous constatons que l’opération est entièrement réalisée par l’expertise nationale. Auparavant, c’était des expatriés qui venaient faire l’opération ici, mais au fur et à mesure que nous avançons, la partie nationale s’est complètement approprié l’expertise », s’est félicité un responsable de la BID.
Principalement liée au vieillissement et responsable d’une baisse de la vision, la cataracte est une opacification du cristallin de l’œil. Il s’agit d’une maladie entièrement curable mais qui demeure la principale cause de déficience visuelle et de cécité dans le monde et dans en Afrique, selon l’OMS.
Au Burkina Faso, la prévalence de la cécité est estimée à 2 pour cent depuis 2014, ce qui correspond à plus de 340 200 personnes atteintes de nos jours, a fait savoir le ministère burkinabè de la Santé. En Afrique subsaharienne occidentale, orientale et centrale, la prévalence des déficiences visuelles affectant la vision de près, non prises en charge, dépasse 80 pour cent, d’après l’OMS.
Source: dpa.news